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dimanche 20 mars 2011

Love Story, Erich Segal



Elle aime Mozart, Bach.

Et aussi les Beattles. Elle joue du piano.
Elle s'appelle Jenny
et ne possède que son talent.
Oliver Barrett IV, lui, a un empire.
Du moins sa famille. Mais il préfère
le hockey sur glace pour oublier Harvard
et le poids de ses ancêtres.
N'empêche ! ils s'aiment
et contre cela personne ne peut rien.
Certes, ils sont virtuoses,
et leur vie, comme un songe magique,
coule, petite musique pleine de joie
enfantine...
Des notes graves et légères,
signe d'un amour inaltérable.
Une romance dont les derniers accords toutefois ressemblent à une
symphonie inachevée...

Première phrase : "Que dire d'une fille de vingt-cinq ans quand elle est morte ?"


Qu'est ce que j'ai pu pleurer ! les 10 dernières pages de mon livres ont été presque trempées ! En même temps on est mis dans le bain dès le début, pas de suspens, on sait comment ça va se finir, et pourtant on espère quand même, on s'attache à ce couple, on ne veut pas y croire, on se dit qu'un belle histoire ne peut pas se finir comme ça ! Mais si, et d'ailleurs ça ne pouvait en être autrement !
j'ai vu le film, il date ! Mais on retrouve l'univers du livre et l'émotion est bien rendue, mais un film ne remplacera jamais un livre !

Morceaux choisis : 

"- Tu n'as pas encore vingt et un ans. Légalement, tu n'es pas majeur.

 -Ta légalité, je n'en ai absolument rien à foutre.

Peut-être quelques dîneurs voisins avaient-ils entendu ma remarque.
Comme pour compenser mon emportement, Oliver chuchota, mais d'un ton cinglant :

- Épouse-la maintenant mais alors ne viens même plus me demander l'heure qu'il est.

Je me fichais pas mal qu'on nous entende ou pas.
-Mais tu n'as jamais su l'heure qu'il était, père, dis-je.
Je sortis de sa vie et commençai la mienne."

Erich Segal (lien vers la bio)

Bridget Jones : L'âge de raison, Helen Fielding



Hourra ! Finies, les années de solitude. Depuis quatre semaines et cinq jours, entretiens relation fonctionnelle avec adulte mâle, prouvant par conséquent que je ne suis pas paria de l'amour comme craint précédemment." Voici la suite tant attendue de l'irrésistible journal de Bridget Jones, la célibataire la plus drôle de la planète. Où elle découvre à quel point l'important n'est pas de trouver un prince charmant, mais surtout de le garder ! Nous retrouvons les tribus de copines, les Célibattantes et les Mariées-Fières-de-l'Être, les parents à côté de la plaque... et ses éternelles bonnes résolutions (perdre au moins cinq kilos, arrêter de fumer et de boire du chardonnay), qui font de cette aventurière des temps désespérément modernes notre névrosée préférée.


Première phrase : "lundi 27 janvier, 58,5 kg (ne suis plus qu'un bourrelet), jules : 1 (hourra !), baise : 3 fois (hourra!), calories : 2100, éliminées par baise : 600, donc calories restantes : 1500 (exemplaire)."


On retrouve Bridget avec plaisir ! L'humour est toujours là, c'est toujours aussi piquant et décapant, elle est attachante, on voudrait juste pouvoir lui souffler des conseils à l'oreille !

Morceaux choisis :
 « Sortir avec quelqu’un n’est qu’une épouvantable partie de bluff et de double bluff où l’homme et la femme se canardent derrière deux rangées de sacs de sable opposées.»


« 7:15 : Hourra ! Finies les années de solitude. Depuis quatre semaines et cinq jours, entretiens relation fonctionnelle avec adulte mâle, prouvant par conséquent que je ne suis pas paria de l'amour comme craint précédemment. Me sens merveilleusement bien. 

8:50 : Humm. Me demande quelle sorte de père il ferait. 
8:55 : De toute façon, éviter les fantasmes et idées fixes. »

Helen Fielding (lien vers la bio)

Ensemble, c'est tout, Anna Gavalda


Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... " Camille dessine. Dessinais plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.

Première phrase : "Paulette Lestafier n'étais pas si folle qu'on le disait"


Il est impossible de ne pas s'attacher à ces 4 personnages, farfelus mais tellement réels. On a envie de mettre son grain de sel dans l'histoire pour la faire avancer comme on en a envie !  Je n'ai pas vu l'adaptation cinématographique, il paraît que c'est bien, mais j'ai toujours été déçue par les adaptations, on arrache toujours des morceaux de l'histoire.

Morceaux choisis :

« Clic clac. Plus personne ne bouge. Moment suspendu. Bonheur. »

«Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences...»

«L’Enfer, c’est quand tu peux plus voir les gens que t’aimes... Tout le reste ça compte pas...»

« Baisons, trinquons, allons nous promener, donnons nous la main, attrape-moi par le cou et laisse moi te courir si tu veux mais... NE tombons pas amoureux... S'il te plait. »


« - Tu crois que c'est comme tes mines de crayon ? Tu crois que ça s'use quand on s'en sert ?

- De quoi ?

- Les sentiments »

 « Sourire à un interlocuteur qui vous embarrasse, on n’a pas encore trouvé mieux pour passer à autre chose. »

« C’est une hypothèse. L’histoire n’ira pas assez loin pour le confirmer. Et puis nos certitudes ne tiennent jamais debout. Un jour on voudrait mourir et le lendemain on réalise qu’il suffisait de descendre quelques marches pour trouver le commutateur et y voir un peu plus clair … Pourtant ces quatre-là s’apprêtaient à vivre ce qui allait rester, peut-être, comme les plus beaux jours de leurs vies. »

« Tiens, le pire quand on vieillit, ce n'est pas tant le corps qui fiche le camps, ce sont les remords. Comment ils reviennent vous hanter, vous torturer... le jour... la nuit... tout le temps. Il arrive un moment où tu ne sais plus si tu dois garder les yeux ouverts ou bien les fermer pour les chasser. Il arrive un moment où, Dieu sait que j'ai essayé pourtant, j'ai essayé de comprendre pourquoi ça n'avait pas collé, pourquoi tout était allé de travers, tout... tout »

« Si tu crois qu'on est sur cette Terre pour batifoler et cueillir des coquelicots, tu es bien naïve ma fille ! »

« Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever. »


"On est mal, là, on est mal...", avait-il pressenti et il s'était gouré. Jamais de leurs vies ils n'allèrent aussi bien au contraire.

Dit comme ça, c'est un peu cucul évidemment, mais bon, c'était la vérité et il y avait bien longtemps que le ridicule ne les tuait plus : pour la première fois et tous autant qu'ils étaient, ils eurent l'impression d'avoir une vraie famille.

Mieux qu'une vraie d'ailleurs, une choisie, une voulue, une pour laquelle ils s'étaient battus et qui ne leur demandait rien d'autre en échange que d'être heureux ensemble. Même pas heureux d'ailleurs, ils n'étaient plus si exigeants. D'être ensemble, c'est tout. Et déjà c'était inespéré. »

Anna Gavalda (lien vers la bio)

Les Yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol

Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.


Première phrase : "Joséphine poussa un cri et lâcha l'éplucheur."


J'aime bien ce genre d'histoire ! On s'identifie facilement aux personnages, on peut tous être une "Joséphine", un "Marcel" ou un "Gary". je suis plus "Joséphine" en moins looseuse quand même !
On se laisse porter par l'histoire, on s'attache aux personnages au fil des pages, ils deviennent réels, c'est la grande force de la trilogie de K. Pancol. A tel point qu'on vit avec eux ! On a envie de secouer Joséphine, de faire un bon vieux croche-patte à Henriette, d'écouter Zoé...

Morceaux choisis :

« Une vie se résume autant par ce qu'elle a apporté que par ce qu'elle a manqué en route. »

« La société se moque des gens. Elle leur vole leur temps, la seule chose non tarifiée que chacun possède pour en faire ce qu'il veut. Tout se passe comme si on devait sacrifier nos plus belles années sur l'autel de l'économie. Qu'est-ce qu'il nous reste après, hein ? Les années de vieillesse, plus ou moins sordides, où on porte des dentiers et des couches-culottes ! Tu vas pas me dire qu'il n'y a pas un vice là-dedans. »
« C’est drôle, cette amitié qui consiste à ne pas ménager la personne que l’on aime, à débusquer l’endroit où ça fait mal pour enfoncer le pieu fatal. »
« Elle avait lu dans un journal que le suicide le plus commun chez les femmes était la défenestration. La pendaison, pour les hommes. Sauter par la fenêtre? Elle ne pourrait jamais. »
« C’est de ma faute aussi. Je l’ai ennuyé avec mon amour. J’ai vidé mon cœur dans le sien. Jusqu’à la dernière goutte. Je l’ai rassasié. Il n’y a pas seulement l’amour, il y a la politique de l’amour, disait Barbey d’Aurevilly. »

« Elle croit que l'argent peut tout, que l'argent donne tout, mais ce n'est pas l'argent qui faisait que j'étais là quand elle rentrait de l'école, tous les jours, que je préparais son goûter, que je préparais son diner, que je préparais ses affaires pour le lendemain pour qu'elle soit belle, que je me privais de tout pour qu'elle ait ses belles tenues, de beaux livres, de belles chaussures, un bon steak dans son assiette ... que je m'effaçais pour lui laisser toute la place. Ce n'est pas l'argent qui donne ces attentions-là. C'est l'amour qu'on verse sur un enfant et qui lui donne sa force. L'amour qu'on ne compte pas, qu'on ne mesure pas, qui ne s'incarne pas dans des chiffres. »
« - C'est quoi, le désir, maman ? 
- C'est quand on est amoureux de quelqu'un, qu'on a très envie de l'embrasser mais qu'on attend, on attend et toute cette attente... c'est le désir. C'est quand on ne l'a pas encore embrassé, qu'on en rêve en s'endormant, c'est quand on imagine, qu'on tremble en imaginant et c'est si bon, Zoé, tout ce temps-là où on se dit que peut-être, peut-être on va l'embrasser mais on n'est pas sûre...

- Alors on est triste.

- Non. On attend, le cœur se remplit de cette attente... et le jour où il t'embrasse... Alors là, c'est un feu d'artifice dans tout ton cœur, dans toute ta tête, tu as envie de chanter, de danser et tu deviens amoureuse. »

« C'est mon homme, c'est ma pâte à aimer, ma pâte à rire, ma pâte à pétrir, ma pâte à souffrir, je sais tout de lui, je peux le raconter en fermant les yeux, je peux dire ses mots avant même qu'il ne les prononce, je peux lire dans sa tête, dans ses petits yeux malins. Je le raconterais les yeux fermés cet homme là. »

« Joséphine aurait voulu suspendre le temps, s'emparer de ce moment de bonheur et le mettre en bouteille. Le bonheur songea-t-elle, est fait de petites choses. On l'attend toujours avec une majuscule, mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque. »

 « C’est un mystère c’est toujours un mystère l’écriture d’un livre, vous avez bien raison de ne pas en parler, on peut le défigurer en le livrant quand il n’est pas fini, et puis il change tout le temps, on croit écrire une histoire et on en écrit une autre, personne ne peut savoir tant que la dernière phrase n’a pas été posée. Je sais tout ça et je le respecte. Surtout ne me répondez pas ! »

« Quand on a peur, il faut toujours regarder sa peur en face et lui donner un nom. Sinon, elle vous écrase et vous emporte comme une vague scélérate. »

« Elle venait de comprendre quelque chose de très important : quand on écrit, il faut ouvrir toutes grandes les portes à la vie afin qu’elle s’engouffre dans les mots et alimente l’imaginaire »

« - Ça, c'est un problème de grande personnes. Quand on est petits, on croit que la vie est simple, logique et quand on grandit, on s'aperçoit que c'est plus compliqué. »



« Il posa la main sur le ventre de Josiane et ses yeux se remplirent de larmes.

- Il bouge déjà ?
- Comme un échappé du tour de France. »

« Dans chaque famille, il y a des gens qui ont l'air de petits boulons insignifiants, et pourtant, sans eux, il n'y a plus de vie possible, plus d'amour, plus de rires, plus de fêtes, plus de lumières pour éclairer les autres. »

« Elle pleura. Elle pleura de tristesse de ne pas être une femme qu’on attire à soi dans le noir. Elle pleura de déception. Elle pleura de fatigue. Elle pleura en silence, elle pleura toute droite sans que son corps tremble. Elle s’étonna de pleurer si dignement, attrapant du bout de la langue l’eau qui coulait sur ses joues, la goûtant comme un grand cru salé, comme l’eau qui coulait sur l’écran, qui allait emporter la maison des fermiers, qui emporterait l’ancienne Joséphine, celle qui n’aurait jamais imaginé pleurer à côté d’un autre garçon qu’Antoine dans le noir d’un cinéma. Elle lui disait adieu ; elle pleurait de lui dire adieu. »

« Pour bien vivre, il faut se lancer dans la vie, se perdre et se retrouver et se perdre encore, abandonner et recommencer mais ne jamais, jamais penser qu'un jour on pourra se reposer parce que ça ne s'arrête jamais... La tranquillité, c'est plus tard que nous l'aurons. »

« C'est presque mieux de vivre un amour en rêve, on ne risque pas d'être déçue... »


« — Tu sais avec quoi il joue ton fils, Shirley ? 

— Non…

— Avec deux Tampax !
— Ah bon… Il les met pas dans la bouche au moins ?

— Non.

— Parfait ! Au moins, il ne reculera pas la première fois qu’une fille lui en mettra un sous le nez. 
— Shirley !
— Joséphine, qu’est-ce qui te choque ? Il a quinze ans, ce n’est plus un bébé ! 
— Il n’aura plus aucune poésie, ton garçon, si tu lui dis tout, lui montres tout, lui expliques tout. 
— La poésie, mon cul ! C’est juste un truc qu’on a inventé pour t’entuber. Tu connais des relations poétiques, toi ? Moi, je connais que des arnaques et des carnages. »

« Les gens croient que l'important c'est la qualité du temps qu'on donne à son enfant, mais c'est aussi la quantité parce qu'un enfant ne parle pas sur commande. Parfois, on peut passer toute une journée avec lui et c'est le soir, en voiture, quand tu rentres à la maison que, tout à coup, il se délivre et dépose un secret, une confidence, une angoisse. »

« Il y a des gens dont le regard vous améliore. C'est très rare, mais quand on les rencontre, in ne faut pas les laisser passer. »

« Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. »

« La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée »

Katherine Pancol (lien vers la bio)

37,2° le matin, Philippe Djian



La vie, c'est pas un stand de foire avec tout un tas de lots bidons à décrocher et si t'es assez dingue pour te 
mettre à miser, tu t'aperçois vite que la roue s'arrête jamais de tourner. Et c'est là que tu commences à souffrir. Se fixer des buts dans la vie, c'est s'entortiller dans des chaînes." Oui, mais il y a Betty, belle comme le sont les filles qui portent des minijupes avec insouciance et qui espèrent toujours gagner le gros lot. Et lui, il aime Betty. Pour elle, il irait décrocher la lune. Et c'est là qu'ils commencent à souffrir. Car elle court après quelque chose qui n'existe pas. Et lui court derrière elle. Derrière un amour fou qu'il vit au jour le jour, jusqu'au jour où...


Première phrase : "ils avaient annoncé des orages pour la fin de la journée, mais le ciel restait bleu et le vent était tombé"


Génial ! J'ai adoré ! L'oralité omniprésente dans l'écriture nous plonge dans la tête des personnages ! La folie y est magnifiquement traitée, ainsi que la quête du bonheur parfait. Je l'ai lu il y a quelques années mais  je le relirais c'est sûr !

Morceaux choisis :
 « Moi la vie m’endormait. Elle c’était le contraire. Le mariage de l’eau et du feu, la combinaison idéale pour partir en fumée. »
« Ecoute-moi, j'ai ajouté, ça m'a jamais rien rapporté d'aller baiser à droite et à gauche, non, jamais rien. Je sais bien que tout le monde fait ça mais c'est jamais marrant de faire comme tout le monde. Enfin moi, ça m'emmerde. »
 « [...] j'avais appris qu'on pouvait pas vivre sous un ciel sans nuages et je m'en contentais la plupart du temps. J'aurais échangé ma place pour rien au monde. »
« J'ai enfilé mes doigts de magicien pour la déshabiller, je me suis embarqué dans une partie de mikado géant où chaque coup se jouait sur un souffle, j'en ai chié avec son pull, surtout pour lui passer la tête dans l'encolure, d'ailleurs elle a battu des cils à ce moment-là et j'ai senti la sueur perler à mon front, il s'en ai vraiment fallu d'un poil. »

Philippe Djian (lien vers la bio)