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mardi 5 avril 2011

La Trilogie du mal, tome 1 : L'Âme du mal, Maxime Chattam


Pas plus que sa jeune acolyte, le profileur Brolin ne pense que les serials killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte? Pure sauvagerie ou magie noire? Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de prévoir ses crimes, devenir son double, tels sont les moindres risques de son métier. Peut-on impunément prêter son âme au mal?


Je reste asses partagée ! Ce livre m'a tenu en haleine mais j'ai beaucoup de mal avec le style de Chattam, surtout ses métaphores que j'ai trouvé mauvaises pour certaines. Mais je vais lire la suite ! Il est super fort quand même ! Parce que si j'ai du mal avec le style je ne continue pas, mais avec lui, si !
J’ai beaucoup aimé le « profilage » j’ai trouvé ça super pointu !

Morceaux choisis :

« C'est ça l'occulte, un vaste domaine de mystère pour si peu de réponses.



 « T'as l'air drôlement calé, t'es mort combien de fois? Je me disais, y'a comme une odeur. »

« Dépasser l'apparence de l'âge pour ne garder que le substrat de l'être. C'est là qu'on trouve le meilleur de l'homme. »

« Imaginons qu'il était battu par son père, violé et tout le toutim, et ensuite ? Pourquoi on lui a fait ça? Son père aussi a été violé et battu? Ca n'a donc jamais de fin, c'est une spirale de haine et de violence qui n'a pas de début ni d'achèvement ? La genèse de ces monstres, le tout début, il provient d'où ? Ce mal qui a un jour frappé un homme, il s'est fait comment ? »

« Durant toute notre existence nous marchons sur le trottoir d'une grande ville et nous croisons des hommes ou des femmes complètement instables, dérangés. Mais nous ne le savons pas. Nous ne les voyons pas, bien qu'ils existent, parfois très proches de nous. »

« Nous ne dormons pas seulement pour nous reposer. Mais également pour mieux vivre, pour guérir nos malheurs. Finalement, le sommeil adoucit les peines, il fait perdre leur consistance aux maux et transforme une réalité en souvenir. »

« A deux c'est beaucoup plus facile, on prend moins de risques ! On assume à deux les actes de nos existences. C'est ça le secret. Ne pas prendre de risques inutiles. »

« C'était l'un de ces moments de l'existence où aucun mot ne peut consoler, où le silence est de mise et la simple présence la seule arme pour réconforter. »


Maxime Chattam (lien vars la bio)

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