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mardi 5 avril 2011

Un monde sans fin, Ken Follett


La suite des Piliers de la terre. 1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d'Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées... Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d'être médecin, devra défier l'autorité de l'Église, et renoncer à celui qu'elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu'il a toujours désirée, rejoindra l'Italie pour accomplir son destin d'architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l'ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance. Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire...

Je reste partagée, par moment j'ai adoré et lu des heures ! et des fois je trouve que "c'est trop facile" en plus un (petit mystère n'est pas résolu, j'imagine que c'est fait exprès mais on n'a pas assez de pistes !)
J'ai quand même passé un bon moment, je me suis attachée à Merthin et Caris et j'ai dé
testé Godwyn, Ralph et Philémon comme j'ai rarement détesté des personnages.
On apprend aussi plein de choses sur le 12ème siècle en Angleterre, on sent qu'il y a eu un énorme travaille de recherche de la part de l'auteur.

Morceaux choisis :


« La peste, telle une marée montante, submergeait tout sur son passage ; rien ne lui résistait. » 

« Ne vous inquiétez pas, mère ! On ne condamnera pas un seigneur sur la foi des dires d'un serf. » 

« Remarquant l'air gêné de ses compagnons, elle prit brutalement conscience de l'étrange triangle qu'ils formaient à eux trois : la future mère, le père de l'enfant et la femme aimée. » 

« Les scrupules sont bons pour les privilégiés. Pour nous qui sommes nés pauvres, notre seul salut est dans la ruse. » 

« Les Arabes considèrent qu’une œuvre d’art doit toujours avoir un petit défaut quelque part. Pour ne pas concurrencer la perfection divine, ce qui serait un sacrilège. »

 « Elle ne voulait pas des contraintes dont s’accompagnait le mariage : elle ne voulait pas d’un seigneur et maître, elle voulait un amant ; elle ne voulait pas consacrer sa vie à un homme, mais vivre à ses côtés. »

« L’homme qui prépare les onguents et les médecines a pour nom apothicaire. Lorsque c’est une femme qui exerce cette activité, on l’appelle sorcière. […] Les hommes aiment bien tuer une femme de temps en temps. »

Ken Follett (lien vers la bio)

3 commentaires:

  1. J'ai beaucoup apprécié ce livre : il change totalement des autres livres du genre et en bien ! L'histoire n'est ni simple ni compliquée, mais totalement originale...

    Par contre, quel pavé ! Autant je lis quasiment que des livres de 400 pages, que celui-ci qui en fait le triple, je ne voyais pas la fin arriver ! J'ai eu peur de finir dégoutée de cette jolie histoire...

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  2. Bien qu'ayant préféré les piliers de la terre -trouvant parfois un peu longue la fin "d'un monde sans fin" ;) - j'ai aimé ce livre.
    christelle dite cricket (sur livraddict)

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  3. mon avis est ici
    http://redacteurweb.eklablog.com/follett-ken-un-monde-sans-fin-a97904711

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